FinTech, ces start-up qui secouent la finance
Contraction des mots “Finance” et “technologies”, la FinTech regroupe tout un ensemble de très petites entreprises et start-up qui proposent de nouveaux services financiers en s’appuyant sur la technologie numérique. Encore très peu connus des français, ces nouveaux entrants pourraient menacer 20 à 25 % des établissement financiers en s’emparant d’une bonne partie de leur business. En France, une association professionnelle vient de voir le jour et compte plus de 70 membres.
Quels services proposés ?
Les plus connus et ceux qui séduisent le plus les utilisateurs sont :
- L’agrégation des comptes bancaires
- La planification financière
- Le conseil automatisé en investissement
- L’éducation/ formation à la gestion de budget et d’épargne
- Le transfert d’argent via les réseaux sociaux
- Les sites de financement participatif
- L’assurance connectée (auto, habitation, santé)
- L’asssurance Peer 2 Peer (assurance communautaire et couverture de franchise)
La FinTech va t’elle uberiser la gestion des actifs ?
Les vieux routiers du numérique le savent, lorsqu’on parle de l’émergence de nouvelles entreprises technologiques, il y a du monde au départ et peu à l’arrivée. Cette équation risque de se reproduire encore.
Tout d’abord parce que les français sont assez conservateurs. Ainsi, seuls 3% changent de banque et 65 % des jeunes ont la même banque que leur parents. Par ailleurs, une récente étude du Cabinet Deloitte a montré que les obstacles étaient nombreux :
- Ignorance des services proposés nécessitant une forte évangélisation ;
- Les clients potentiellement intéressés (jeunes, CSP+, avec une forte capacité d’épargne) représentent un marché de niche ;
- Le manque de confiance envers certaines technologies automatisées ;
- La peur du traçage.
Les acteurs traditionnels s’appuie sur la FinTech pour innover
Ne se sentant pas menacés mais soucieux de proposer de nouveaux services à leurs clients, les poids lourds de la finance préfèrent conclure des partenariats avec ces nouveaux trublions.
Ainsi, Barclays, Visa et Standard Bank ont ouvert des incubateurs de startup en leur mettant à disposition des moyens logistiques, leur réseau de partenaires, des données, du coaching…
C’est aussi le Crédit Mutuel Arkéaa qui a investi 50 millions d’euros pour racheter 86 % de Leetchi, le spécialiste du paiement en ligne ou Allianz France, qui est la seule société à ce jour proposant une police d’assurance automobile intégrant des objets connectés.